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La Chine et ses relations économiques avec les pays du Maghreb : où en sommes nous ?

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16 décembre 2005

Le Maroc et l’Espagne s’associent pour contrer la

Le Maroc et l’Espagne s’associent pour contrer la Chine

La tornade asiatique et l’ALE avec les Etats-Unis ont changé la nature de la relation entre le Maroc et l’Espagne.vendredi 15 avril 2005.

“Maintenant, les Espagnols ne nous perçoivent plus comme des concurrents,

Le Maroc veut sauver son industrie textile.

mais comme des partenaires”, affirme Salah Eddine Mezouar, ministre du Commerce et de l’Industrie, qui devait clôturer hier, mercredi 13 avril, une visite de trois jours à Valence, consacrée à la promotion des secteurs du textile, du cuir et de la chaussure. Cette visite, à laquelle ont participé les représentants de l’Amith et de la Fédération des industries du cuir (FEDIC), était organisée par le Centre euroméditerranéen de coopération des entreprises. Ce sont en effet les Espagnols qui ont invité les Marocains à venir parler des opportunités d’investissement dans les secteurs en question dont le but d’aboutir à des partenariats.

Une usine « impressionnante »

Le développement du textile et du cuir est une priorité dans cette nouvelle complémentarité maroco-espagnole. Et pour cause, le textile représente 43% des exportations marocaines vers l’Espagne contre 4% pour le cuir. Le textile absorbe également 19% des importations marocaines. La ventilation des échanges entre les deux royaumes montre que la complémentarité existe déjà. Le Maroc achète à l’Espagne la matière première, c’est-à-dire les tissus et le cuir, qu’il transforme en produits finis avant de les réacheminer vers les acheteurs ibériques. Autrement dit, les mécanismes de la sous-traitance existent et sont puissants.

Ce qui manque aux opérateurs marocains, c’est le savoir-faire en matière technologique et les méthodes de préservation de l’environnement. Mardi 12 avril, la délégation marocaine a visité une tannerie, dans les environs de Valence. L’usine Incusa produit 100.000 mètres carrés de peaux par mois en utilisant des méthodes sophistiquées dans le lavage, la préservation et la fabrication. Approvisionnée par les quatre coins du monde, l’usine livre la moitié de sa production à l’export. La délégation marocaine s’est dite “impressionnée” en apprenant qu’Incusa dispose de sa propre station de production d’électricité et qu’elle en tire aussi profit en vendant l’excédent d’énergie. Les grosses machines d’épuration des eaux et de la récupération de la vapeur atténuent les dégâts sur l’environnement. “C’est ce savoir-faire qui nous manque et qui permettra de mieux exploiter la matière première”, estime Hassan El Alaoui, président de la Fedic. Le même jour, la délégation marocaine a visité le Centre technique du textile (AITEX) dans la ville d’Alcoy, à une heure et demie de Valence. Là encore, les techniques utilisées dans l’analyse des fibres, du poids et de la texture ont impressionné plus d’un.

Convention sur les tailles et normes

Ce laboratoire contient plusieurs ailes, dont chacune traite un aspect particulier du tissu. Le service est payant et il est sanctionné par un label qui retrace les caractéristiques du tissu et son respect des normes. D’ailleurs, le ministre Mezouar a sollicité l’aide des patrons du centre pour mettre en place un laboratoire aussi performant au Maroc qui devrait accompagner la mise à niveau des entreprises. Les Espagnols sont prêts à étudier ce projet.

Hier, dernier jour de la visite, la délégation marocaine devait faire des exposés sur les potentialités des secteurs textile et cuir ainsi que les nouvelles voies qu’ouvre l’accord de libre-échange avec les USA. Côté textile, l’Amith a signé mardi dernier un accord de coopération avec l’Association espagnole des fabricants des produits de la mode infantile (ASEPRI). Cet accord incite les deux partenaires à utiliser les mêmes concepts, normes et outils de travail. “En matière de qualité, les Espagnols vont mettre à notre disposition des mannequins articulés, avec des tailles et des mesures normalisées afin de contrôler la confection marocaine”, explique Mohamed Tazi, directeur général de l’Amith (qu’il ne faut pas confondre avec Karim Tazi de Richbond, le président de l’association). “C’est la première fois que nous signons une telle convention avec un pays de l’Afrique du Nord”, conclut Iñaki Mataix, président de l’Association espagnole.

Regroupements régionaux

Un des messages-clés de cette visite aura été de promouvoir l’idée des regroupements regionaux dans une logique win-win. Le Maroc a besoin du savoir-faire espagnol. Et l’Espagne cherche à réduire ses coûts de production pour reconquérir le marché américain où elle a beaucoup régressé en raison de l’appréciation de l’euro et de la concurrente chinoise. Dans cet esprit, les regroupements constitueront une “impressionnante force de frappe”. “Aujourd’hui, aucun pays ne vit dans le confort. Tout le monde est entré dans l’arène”, explique le ministre Mezouar. Les Espagnols partagent la même vision. “L’internationalisation des entreprises, plus particulièrement les PME, est un sujet de grande importance”, considère Rafael Ferrando, président de la Confédération des organisations d’entrepreneurs de la région autonome de Valence. “La résistance aux Chinois est un enjeu majeur pour les pays de la Méditerranée”, ajoute un autre membre de la Confédération espagnole. Les accords de l’OMC interdisent les restrictions d’échanges. Alors, que faire face à cet invité encombrant et conquérant ?

L’internationalisation n’est pas la seule solution, estiment les Espagnols. Il est tout aussi crucial d’assainir le circuit de la commercialisation et d’obliger les Chinois à respecter la loi de propriété industrielle. Sinon, les dégâts causés par la contrefaçon seront colossaux.

Par Nadia LAMLILI, leconomiste.com

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16 décembre 2005

Relations entre la Chine et l'Algérie Texte tiré

Relations entre la Chine et l'Algérie

Texte tiré de : http://www.china.org.cn/french/100417.htm

RELATIONS EXCELLENTES ENTRE LA CHINE ET L'ALGERIE

« Depuis l'indépendance de l'Algérie, les excellentes relations politiques entre les deux pays nous ont permis, durant quatre décennies, de faire des choses importantes", a déclaré le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, lors d'une interview accordée à la presse chinoise à la veille de la visite du Président Hu en Algérie.

 

RELATIONS POLITIQUES 

Nos deux nations liés à l'amitié traditionnelle se prêtent aide et soutien dans la lutte pour la libération et l'édification du pays.

--Septembre 1958, fonda le gouvernement provisoire algérien qui fut immédiatement reconnu par la Chine nouvelle. Et le 20 décembre de la même année, nos deux pays ont noué les relations diplomatiques.

--1962, l'Algérie accéda à l'indépendance, la coopération amicale avec la Chine entre dans le développement complet sur les plans politique, économique, militaire, culturel et sanitaire etc.

--Début des années 70, l'Algérie était l'un des pays promoteurs dans le retour de la Chine aux Nations-Unies et soutient toujours fermement à la réunification chinoise.

--Avril 1997, les ministères des AE de nos deux pays ont signé un « Accord de consultations politiques régulières ».

--Octobre 2000, Un Communiqué conjoint sur les rapports bilatéraux de parteniariat a été signé à Beijing par le Président Jiang Zemin et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika lors de sa visite d'Etat en Chine.

VISITES RICIPROQUES DE HAUT RANG : 

Les excellentes relations sino-algériennes sont marquées par de fréquentes visites réciproques des chefs d'Etat et de gouvernement, de ministres et personnalités de haut rang comme ce squi suit :

DU COTE CHINOIS EN ALGERIE 

--1963 et 1965, le Premier ministre Zhou Enlai ; --1963 et 1964, Chen Yi, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; --1978, Geng Biao, vice-premier ministre ;

--1980, Mme Chen Muhua, vice-premier ministre ;

--1982, Peng Chong, vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN) ;

--1982, Zhao Ziyang, Premier ministre ;

--1984, Xi Zhongxun, secrétaire du secrétariat du Comité central du Parti communiste chinois ;

--1985, Tian Jiyun, vice-Premier ministre;

--1987, Wu Xueqian, conseiller d'Etat et ministre des AE;

--1990, Qian Qichen, conseiller d'Etat et ministre des AE;

--1997, Jiang Chunyun, vice-Premier ministre;

--1998, Qian Qichen, vice-premier ministre et ministre des AE ;

--1999, le président de la République Jiang Zemin ;

--Juin 2000 à Genève, le vice-premier ministre a rencontré Noureddine Boukrouh, envoyé spécial du Président Bouteflika et ministre des petites-moyennes entreprises industrielles ;

--Novembre 2000, Chi Haotian, conseiller d'Etat et ministre de la Défense.

--31 octobre-3 novembre 2001, Li Peng, président de l'APN sur invitation du président de l'Assemblée nationale Ben Salah ;

--janvier 2002, Zhou Keren, vice-ministre du commerce extérieur et de la Coopération économique ;

--mars 2002, Ma Wenpu, chef adjoint du Département de liaison internationale du CC du PCC ;

--25-27 août, Zhu Rongji, Premier ministre qui a eu des entrevues avec le Président Bouteflika et son homologue alégrien Ali Benflis;

--Septembre 2002, Wu Jichuan, ministre de l'Industrie informatique .

DU COTE ALGERIEN EN CHINE 

--1960, M. Mohamed Cherif Abbas, Premier ministre du gouvernement provisoire d'Algérie ; M. Belkhadem, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; --1971 Bouteflika, ministre des affaires étrangères ; --1974 Houari Boumédiène, Président de la République ; --1981 Belayate, vice-président de l'Assemblée nationale populaire (ANP);

--1982 Chadli Bendjedid, président de la République ; --1985 Mesadia, responsable du secrétariat central permanent du Front démocratique ; --1991 Belkhadem, président de l'ANP ; --Décembre 1991 Atrus, ministre de la Culture ; --1992 Cladi, secrétaire d'Etat aux recherches scientifiques ;

--1994 Denbli, ministre des affaires étrangères ;

--1996 Liamine Zéroual, Président de la République ;

--Octobre 2000 Abdelaziz Bouteflika, présent à la lère Conférence du Forum Chine -Afrique tenue à Beijing et en visite d'Etat au cours de laquelle il a signé avec le Président Jiang Zemin le Communiqué conjoint sino-algérien et assisté à la signature de plusieurs accords de coopération économique et technique. Il était accompagné d'Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat des AE et de Noureddine Boukrouh, ministre des petites-moyennes entreprises.

COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE 

Depuis l'indépendance en 1962, l'Algérie a conclu avec la Chine des accords de coopération économique, commerciale, scientifique et technique. Les deux gouvernements ont créé des commissions mixtes concernées qui ont tenu les sessions à 4 reprises.

Rien qu'en 2002 ont été signés « l'Accord sur la coopération économique et technique entre la Chine et l'Algérie », « Le Programme d'action pour 2003, 2004, 2005 dans le cadre de l'Accord culturel sino-algérien » et « Le Protocole sur l'envoi des équipes médicales en Algérie » etc.

Les relations bilatérales sont marquées par une coopération multiforme en pleine expansion. En effet, de multiples missions se sont succédées, complétant ainsi le dispositif médico-sanitaire mis en place au fil des années dans certains départements de l'intérieur de l'Algérie, élargi par la suite à d'autres secteurs.

--Les échanges commerciaux ne cessent de s'élargir dès les années 80, comme en 1982, le volume avait réalisé 170 millions de dollars. Et en 2000 et 2001, il a atteint respectivement 198,85 millions et 292 millions dont 70 millions d'importations en Chine.

--Dès 1980, des sociétés chinoises sont entrées au marché algérien de prestations et s'activent notamment dans la production agricole, les travaux hydrauliques et la construction des hôtels etc.

--De nombreux chantiers d'édification sont réalisés et d'autres en cours de concrétisation dans plusieurs régions par des entreprises chinoises, par exemple l'Hôtel de l'aéroport d'Alger en 1998, la rénovation de l'unité de céramique de Guelma (500km à l'est d'Alger), la réalisation en cours de 55.000 logements et l'achèvement des travaux à l'Hôpital d'Oran (500km à l'ouest d'Alger).

--La coopération bilatérale existe également dans le secteur du pétrole, la société chinoise des hydrocarbures ayant signé en octobre 2002 un contrat de développement du gisement pétrolier de Zarzatine, dans le sud algérien, d'un montant global de 525 millions de dollars. Ce projet devrait s'achever en 2008.

D'AUTRES SECTEURS DONT CULTURE ET SANTE 

Les deux parties ont conclu une vingtaine de programmes d'échanges et protocoles de coopérations sur la culture, l'éducation, la santé, les sports, et la presse etc.

--Depuis 1963, la Chine a commencé à envoyer des équipes médicales en Algérie, soit 2 200 médecins et infirmières au total. En 2001, 92 personnels chinois travaillent dans des services médicaux.

--Aujourd'hui il y a 23 étudiants algériens dans des universités chinoises.

DEUX ADRESSES POUR REFERENCE :

--AMBASSADE DE CHINE EN ALGERIE 

Monsieur Ambassadeur : Wang Wangsheng

34 Boulevard des Martyrs ALGER

Tel: (00213£­21) 692724, 692926

Fax: (00213£­21) 693056, 693082

Email: CHINEAMB@IST.CERIST.DZ

--AMBASSADE D'ALGERIE EN CHINE

Monsieur Ambassadeur: Madjid Bouguerra

7 Sanlitun lu, Beijing

Tel : (008610) 65 32 12 31

Fax: (008610) 65 32 16 48

CI-JOINT : ALGERIE ET QUELQUES DONNEES 

Pays africain occupant la partie centrale des montagnes de l'Atlas, l'Algérie est cette «île du Couchant» - en arabe, Djezirat al-Maghreb - que les conquérants venus d'Orient découvrirent entre les rivages verdoyants de la Méditerranée et l'étendue aride du Sahara. Elle couvre 2 381 741 km2 et présente, sur 1 800 km du nord au sud, une succession de zones contrastées. La partie septentrionale forme une lisière, large seulement de 200 km, en bordure de la Méditerranée. C'est l'Algérie «utile», fortement marquée par la présence humaine depuis la plus haute Antiquité. Elle est soulevée par les barres parallèles des Atlas tellien et saharien, qui enserrent une région de hautes plaines. Au sud de cette lisière, sur quelque 1 600 km de profondeur, s'étale l'immense désert du Sahara, surélevé au sud-est par le massif du Hoggar. Cet héritage saharien a eu une conséquence heureuse: la richesse de l'Algérie indépendante en pétrole et en gaz.

POPULATION

L'Algérie est un pays jeune. En 1999, les moins de 15 ans y représentaient près de 40 % d'une population totale estimée à 30,8 millions de personnes, bien que le taux d'accroissement naturel annuel, qui était de 3,16 % en 1983, soit passé à 2,4 % en 1997. Une des conséquences de cette pression démographique est l'émigration importante vers l'Europe, notamment vers la France, qui accueille la moitié des 1 800 000 Algériens émigrés.

La quasi-totalité (96 %) des Algériens est regroupée dans la frange nord d'un pays en grande partie désertique, et un peu plus de 52 % d'entre eux vivent dans les villes. L'agglomération d'Alger, la capitale, compte 2 millions d'habitants [1997]. C'est le plus important pôle d'attraction pour les populations rurales de tout le pays. La campagne environnante - la Mitidja et les collines du littoral - est aujourd'hui rongée par une urbanisation sauvage. Un phénomène comparable se produit à Oran (610 380 h.), à Constantine (344 454 h.) ou à Annaba (239 975 h.), dont les agglomérations comptent un nombre d'habitants bien supérieur à celui de chaque cité intra-muros. L'Algérie ne comporte pas moins de douze villes de plus de 100 000 h.

INSTITUTION

Selon la Constitution, amendée en 1989, l'exécutif est assuré par le président de la République, élu pour cinq ans au suffrage universel et rééligible, et par le Premier ministre; une chambre unique, l'Assemblée populaire nationale, est élue pour cinq ans au suffrage universel. Au plan des communes, le pouvoir législatif est représenté par une assemblée populaire communale (APC), élue au suffrage universel, qui élit en son sein un exécutif. Dans les 48 wilayas, si les assemblées populaires sont élues au suffrage universel, l'exécutif présidé par le wali est nommé par l'état.

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika élu le 15 avril 1999. Et le Premier ministre et ministre de la Défense : Ali Benflis depuis le 26 août 2000.

CIVILISATION

La tradition arabe rurale d'expression dialectale existait avant l'indépendance, le mouvement nationaliste a ajouté, dans sa volonté de retrouver des racines et de construire une identité commune à l'intérieur de la «nation» arabe, la langue arabe littéraire du Moyen-Orient. Or la distance qui sépare le niveau de l'expression littéraire et savante de celui de l'expression courante est très grande en arabe. D'un côté, la langue littéraire, utilisée à l'écrit et dans quelques types de communication orale (discours officiels, informations télévisées), n'a évolué dans aucune de ses règles essentielles depuis la révélation du Coran, au VIIe siècle de notre ère. De l'autre, l'expression orale courante passe par une grande variété de dialectes, qui se distinguent essentiellement en parlers citadins et en parlers ruraux - ces différences n'empêchant pas toutefois la compréhension réciproque. En outre, quelque 17 % d'Algériens - en Kabylie, dans les Aurès et au Mzab principalement - ont pour langue maternelle un dialecte berbère.

La politique d'arabisation, proclamée dès l'indépendance, a pour objectif la généralisation de l'emploi de l'arabe littéraire dans l'enseignement, l'administration, les entreprises, les associations et la production intellectuelle (médias officiels), à partir du 5 juillet 1998. Cette politique se heurte toutefois à une assez forte «résistance» de la langue française qui reste prépondérante dans de nombreux secteurs de l'administration et de l'économie, et dont l'usage, y compris à l'oral, est courant chez toute une partie de la population, notamment citadine, et des défenseurs de la culture berbère, essentiellement en Kabylie.

ECHANGES

Première richesse de l'Algérie, l'agriculture qui exportait à l'époque vin, blé, agrumes et liège, ne subvient plus aujourd'hui que pour un tiers aux besoins alimentaires du pays. Les conditions climatiques ne sont guère favorables, sauf sur une infime partie d'un territoire à 80 % désertique, et à 10 % recouvert par la steppe. Dans les 10 % restants, seul un tiers est constitué de plaines et de vallées suffisamment fertiles, mais menacées par l'urbanisation et la dégradation des sols, et souffrant souvent de la faiblesse de l'irrigation.

L'Algérie s'est dotée d'infrastructures de qualité tant en ce qui concerne la distribution électrique que les transports. Un réseau routier d'une densité inconnue dans le tiers-monde, des transports aériens intérieurs et extérieurs relativement développés facilitent la circulation des hommes et des marchandises. Des retards ont toutefois été pris, notamment dans les plus grandes villes, en matière d'urbanisation et d'adduction d'eau.

Depuis 1967, la part des hydrocarbures dans les exportations devient de plus en plus hégémonique; dans les importations, c'est la part des produits alimentaires et des biens de consommation qui ne cesse de croître. En 1998, les exportations du pétrole et du gaz ont atteint 9,66 milliards de dollars, soit 96% des exportations totales du pays. Et en 2000, l'Algérie commerce notamment avec les pays de l'OCDE qui occupent 87,53% de ses exportations. La France reste son premier partenaire commercial : 4,3 milliards de dollars en 2000, devant les états-Unis, l'Italie et l'Allemagne.

29 octobre 2005

Veille et intelligence économique

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Dans le cadre de notre veille encadrée par Mr. Pinte, nous allons analyser les relations économiques existantes entre la Chine et le Maghreb.

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La Chine et ses relations économiques avec les pays du Maghreb : où en sommes nous ?
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